Macron compte jusqu’à un

Le briefing politique essentiel du matin.
Par SARAH PAILLOU
Avec ELISA BERTHOLOMEY et ANTHONY LATTIER
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LE CAILLOU, LA CHAUSSURE. Michel Barnier aurait-il ressenti le besoin de corriger le tir ? Dans la V2 de sa déclaration de politique générale, déclamée hier au Sénat, le Premier ministre n’a plus fait mention du Congrès sur le dégel du corps électoral de Nouvelle-Calédonie, racontait Public Sénat. Playbook écrivait à l’aube qu’Emmanuel Macron n’avait peut-être pas été averti en amont des annonces faites en la matière mardi à l’Assemblée nationale par le chef du gouvernement. Michel Barnier “apprend de ses erreurs à la Chambre basse”, ricanait dans la soirée un collaborateur parlementaire.
Lui oui, lui non. En début d’après-midi, le sujet de la Nouvelle-Calédonie avait été l’occasion d’une nouvelle fâcherie avec les députés Ensemble pour la République (comme si les questions budgétaires, comme le souligne L’Opinion, ne suffisaient pas). Selon le récit de trois parlementaires, des élus du groupe EPR ont quitté l’hémicycle lors des questions au gouvernement. Objet de leur bouderie : Michel Barnier a répondu en personne au député indépendantiste Emmanuel Tjibaou alors que leur collègue néo-calédonien loyaliste Nicolas Metzdorf, déjà échaudé par le discours du PM la veille, avait dû se contenter des mots du ministre des Outre-Mer, François-Noël Buffet.
“Une erreur de débutant”, a ensuite tenté de plaider auprès des excédés la ministre des Relations avec le Parlement, Nathalie Delattre. Réaction courroucée du non-inscrit Sacha Houlié, présent lors de ces échanges : “A 73 ans, on ne fait pas d’erreur de débutant.”
RDV ce soir. Sollicité, le cabinet de Michel Barnier n’a pas souhaité nous en dire davantage sur les modifications discursives susmentionnées. Peut-être notre lanterne s’éclairera-t-elle en ce jeudi 3 octobre 2024 à 20h45, heure de l’interview du PM sur France 2. Bonjour à toutes et tous.
MACRON S’EN MÊLE. Caramba, encore raté. Ce n’est toujours pas aujourd’hui que le parti présidentiel va s’atteler à l’épineuse problématique de la succession de Stéphane Séjourné, appelé à devenir commissaire européen. Le bureau exécutif de ce soir a été reporté à jeudi prochain, au grand regret de Playbook. Cette réunion des cadres de Renaissance doit être consacrée à l’organisation du prochain congrès, au cours duquel le nouveau secrétaire général du mouvement sera élu (on vous en parlait mi-septembre). Or ce décalage de calendrier a un responsable officieux, nous ont glissé hier deux sources : Emmanuel Macron, qui “s’intéresse de près à tout ça”, écrivait l’une des deux. Au parti, on nous assurait que ce n’était évidemment lié qu’à des contraintes d’agenda.
Tous pour un. En réalité, le président ne goûte guère le duel qui s’annonce entre ses deux anciens Premiers ministres, Elisabeth Borne (déclarée) et Gabriel Attal (toujours en sous-marin). “Il n’a pas envie qu’il y ait une course de petits chevaux qui se lance dès maintenant”, nous a expliqué hier une conseillère macroniste. De plus, il cherche à “éviter Attal pour ne pas en faire une écurie 2027”, assurait un membre du “burex”. Emmanuel Macron souhaite donc aboutir à une candidature unique, nous ont assuré ces deux interlocuteurs ainsi qu’un troisième cadre. Il réclame alors que tout ce petit monde discutaille des solutions possibles.
Les options. Dès lors, la machine à supputations est lancée. Un troisième nom pourrait-il être le “garant des ambitions de chacun”, comme nous le suggérait le membre du burex ? Elisabeth Borne pourrait-elle renoncer ? “Ça va être compliqué pour elle”, croit comprendre la conseillère susmentionnée, nous assurant — et y voyant un signe de mauvais augure — que Gérald Darmanin, soutien de la députée du Calvados, avait déjà engagé quelques discussions avec Gabriel Attal. Sollicité nuitamment, un autre des supporters de cette dernière démentait toute démotivation : “On va aller au bout et, par ailleurs, à ce que je sache, elle est la seule candidate.”
Lot de consolation. Plusieurs de nos interlocuteurs s’attendent aussi à ce que Gabriel Attal abandonne la présidence du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, dont le cumul avec la tête de Renaissance, s’il se réalisait, crisperait en interne. D’après l’un des cadres interrogés, l’ex-PM “s’ennuie au groupe”. Et de s’interroger : “Est-ce qu’Elisabeth pourrait être intéressée par le groupe ?”
ATTAL EN SOLO. Si ennui il devait y avoir, ce ne serait pas par manque de pain sur la planche. Gabriel Attal a fort à faire à l’Assemblée nationale, où il s’est engagé dans un bras de fer avec Laurent Wauquiez pour la répartition des postes à responsabilité. Pourra-t-il compter dans cette bataille sur ses alliés d’Horizons et du MoDem ? Bof. Les deux groupes de l’ex-majorité présidentielle semblent peu disposés à engager leurs forces dans cette guerre qu’ils ne voient pas comme la leur. Rappel des épisodes précédents que nous vous contions hier et avant-hier. Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine (ex-Les Républicains), veut chiper à EPR (ex-Renaissance), cheffé par Gabriel Attal, la présidence de la commission des Affaires économiques tenue jusqu’ici par Antoine Armand, devenu ministre. Argument de Wauquiez : son groupe n’a aucune présidence de commission. Contre-argument d’Attal : ce n’était pas dans l’accord qu’ils avaient conclu en juillet sur la répartition des postes.
Cours de Pilate. “Attal doit gérer la demande de Wauquiez”, s’en lavait-on les mains au MoDem hier. “Ils doivent régler ça entre eux”, abondait un cadre Horizons croisé avant-hier au Palais-Bourbon. Le même trouvait qu’EPR avait déjà un nombre important de postes au regard de son poids politique. De ce que comprend Playbook : les philippistes ne seraient pas choqués si les troupes d’Attal perdaient l’une de leurs présidences de commission.
Les voix d’ailleurs. Ces divergences entre alliés de la majorité gouvernementale ont déjà eu des conséquences, hier, sur les élections des présidences de plusieurs instances, raconte dans le détail Le Figaro. DR s’est ainsi abstenu au sein de la délégation des droits des femmes, à la grande “colère”, nous a-t-elle confié, de Véronique Riotton (EPR) qui a toutefois été élue présidente. Celle-ci dément par ailleurs tout arrangement avec le Rassemblement national, alors que plusieurs députés de l’ex-camp présidentiel sont soupçonnés de s’être acoquinés avec l’extrême droite pour arriver à leurs fins. A l’appui de ces conjectures : le lepéniste Sébastien Chenu est, lui, parvenu à s’imposer à la tête de la commission chargée d’apurer les comptes de l’Assemblée, grâce à des voix au-delà de son camp.
POUR UNE NOUVELLE VIE. Coqueluche politique de l’été, Karim Bouamrane lance ce soir son parti depuis le stade Bauer, à Saint-Ouen, ville dont il est maire. Nom de son mouvement : “La France humaine et forte”.
En courant. Mais attention, Bouamrane “reste au Parti socialiste”, a-t-il précisé hier à Playbook. La FHuF (c’est de nous) se veut une “passerelle avec le mouvement citoyen”, pour que “la gauche se donne tous les moyens pour 2027”, poursuivait l’Audonien. Sa boutique démarrera donc son activité dès demain, avec campagnes d’adhésions, comités de liaison et d’actions.
Flower Bauer. Cette fidélité au PS, comme son soutien au Nouveau Front populaire, lui vaut la présence d’Olivier Faure ce soir — quand le premier secrétaire des roses avait à l’inverse séché les rencontres de Bram, organisées le week-end dernier par l’une de ses opposantes internes, Carole Delga, présidente du conseil régional d’Occitanie.
La crème de la crème. D’autres invités de choix se rendront dans l’antre du Red Star. François Hollande, Bernard Cazeneuve, Raphaël Glucksmann et ladite Carole Delga ont notamment confirmé leur venue. Le premier se veut un soutien de “toutes les initiatives qui visent à réfléchir à la gauche de demain, en particulier social-démocrate”, nous expliquait l’une de ses proches à l’heure où, dans un autre stade, le Real Madrid pensait encore vaincre les Lillois.
N’allez pas y voir la preuve que les éléphants ont ainsi trouvé leur poulain pour 2027 — Bouamrane n’entend d’ailleurs nullement se déclarer ce soir. “Si tous les grands élus y sont, c’est peut-être qu’ils ne le voient pas comme un rival”, grinçait hier un cadre socialiste contacté par votre infolettre. Hollande pense d’ailleurs qu’à terme, “tout le monde devra revenir à la maison”, c’est-à-dire au PS, selon sa proche pré-citée, qui songeait aussi à Glucksmann (non membre du parti) ou Cazeneuve (qui l’a quitté).
Montre ton jeu. Fervent soutien du maire de Saint-Ouen, le communicant Gaspard Gantzer nous a soutenu dans l’après-midi que ce qui pourrait départager tout ce beau monde, “c’est la personnalité ou la stratégie électorale”. Encore faudrait-il que Bouamrane dévoile son jeu. “Je ne sais pas quelle est sa stratégie, sa vision du pays, s’il se lance pour les municipales à Saint-Ouen, la région Ile-de-France ou la présidentielle”, médisait le cadre mentionné plus haut, décidément peu enthousiaste. Un autre a glissé hier à mon collègue Sofiane Orus Boudjema s’attendre à un discours “très consensuel pour ne froisser personne”. “Des principes”, un “appel au rassemblement” et le rappel des valeurs républicaines, nous a teasé le conférencier de ce soir.
Emmanuel Macron inaugure le salon des innovations « FrancoTech » aux côtés de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie à Station F à partir de 16 heures.
Michel Barnier s’entretient avec François Legault, Premier ministre du Québec à 11 heures puis avec Nikol Pashinyan, Premier ministre de l’Arménie à 15h30. Sophie Primas participe aux deux rendez-vous. 
Didier Migaud se rend à la Nuit du Droit au Conseil constitutionnel à 19 heures. Il accueille Tô Lâm, président de la République socialiste du Vietnam à 21h30. Catherine Vautrin et François Gatel se rendent au congrès annuel de Villes de France à Sélestat à partir de 8h30. La seconde s’entretient avec Gérard Larcher à 18 heures, puis se rend aux Rencontres du commerce coopératif et associé à 19 heures à l’Université Paris Dauphine-PSL. 
Bruno Retailleau participe à la cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat du 3 octobre 2019 à la préfecture de police de Paris à partir de 10h35. Il part ensuite à Mirabella Eclano, en Italie, pour le G7 des ministres de l’Intérieur, où il arrive à 15h30. Anne Genetet se rend au collège Gabriel-Havez à Creil, à partir de 14h35. Jean-Noël Barrot est en déplacement à Berlin. Il s’entretient avec son homologue Annalena Baerbock à 14 heures, puis avec Wolfgang Schmidt, chef de la Chancellerie fédérale à 15h45. Rachida Dati et son homologue malgache Volamiranty Donna Mara président la séance d’installation du Comité scientifique conjoint entre la France et Madagascar à partir de 10h30. Sébastien Lecornu assiste à l’événement organisé pour les soixante ans du contrôle général des Armées au Cercle national des Armées. Agnès Pannier-Runacher est à Nantes pour assister aux Assises des déchets. Elle se rend à l’Assemblée générale des maires du Pas-de-Calais, à Liévin, à 16 heures. Antoine Armand et Laurent Saint-Martin démarrent un cycle de rencontres avec les présidents de groupe parlementaire à 16 heures. Valérie Létard inaugure à 9h30 une pension de Famille “nouvelle maison Rivages” à Paris, avant de s’entretenir avec Jean-Christophe Repon, président de la Capeb, à 18h30. Annie Genevard se rend au Sommet de l’Elevage à Cournon-d’Auvergne à partir de 9 heures. Gil Avérous rencontre des clubs sportifs de Sélestat à 8 heures, inaugure un complexe sportif à 9 heures, puis s’entretient avec Tony Estanguet et Etienne Thobois à 15h30.
Benjamin Haddad participe à une réunion ministérielle à Nicosie, à Chypre, dans le cadre du Med9. François Durovray se rend dans le Bas-Rhin au Salon européen de la mobilité, au Port autonome puis à la Gare de Strasbourg. Fabrice Loher est à La Rochelle pour l’inauguration du Grand Pavois à 11 heures. Nicolas Daragon se rend à Mions à partir de 11h30. Marie-Agnès Poussier-Winsback est présente à la huitième édition du Grand Paris Circulaire. Marc Ferracci participe à l’inauguration d’une nouvelle ligne de production sur le site de Stellantis à Montbéliard à partir de 10h10. Thani Mohamed-Soilihi participe à la conférence ministérielle de la Francophonie aux côtés de la secrétaire générale de l’OIF à 8 heures.
Yaël Braun-Pivet préside le Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques, s’entretient avec Olivier Brochet, ambassadeur de France au Vietnam, avant de participer à une visite nocturne du Palais-Bourbon, dans le cadre de la 6e édition de la Nuit du Droit. Gérard Larcher s’entretient avec Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes à 9 heures.
Assemblée nationale : la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation nomme son bureau à 9h30, tout comme l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques à la même heure et le comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques à 10h30.
Sénat : échanges de la délégation aux outre-mer avec les membres du comité inter-institutionnel sur la situation en Nouvelle-Calédonie, à 10 heures. La commission de la Culture auditionne Amélie Oudéa-Castéra dans le cadre de la mission d’information sur l’intervention des fonds d’investissement dans le football professionnel français.
Jordan Bardella est invité au Forum de la démocratie à Athènes à 14h30. Karime Bouamrane tient un meeting au Stade Bauer à Saint-Ouen à partir de 19 heures. François Hollande, Bernard Cazeneuve, Carole Delga, Olivier Faure, Raphael Glucksmann, Guillaume Delacroix, Patrick Kanner, Claude Bartolone et Guillaume Delacroix seront notamment présents.
7h15. France 2 : Pascale Hébel, économiste à C-Ways.
7h30. Public Sénat : Philippe Mouiller, sénateur LR des Deux-Sèvres.   
7h40. TF1 : Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U  … France 2 : Laurent Saint-Martin, ministre du Budget et des Comptes publics … RTL : Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur  … RMC : Luc Chatel, président de la Plateforme automobile.   
7h45. Franceinfo : Laurent Jacobelli, porte-parole du RN.  
7h50. France Inter : Pat Perna, scénariste de BD. 
8h00. Public Sénat : Marc Fesneau, président du groupe des Démocrates à l’Assemblée nationale.  
8h10. Europe 1/CNEWS : Gilles Kepel, professeur des universités spécialiste du monde arabe. 
8h15. France 2 : Chloë Collin, commissaire-priseur … Radio Classique : Thierry Breton, ancien commissaire européen … RMC : Rafik Smati, président du mouvement Objectif France … BFM Business : Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.
8h20. France Inter : Pierre Rosanvallon, professeur émérite au Collège de France … RFI : Fares Bouez, chef de la délégation libanaise pour la conférence de Paix à Madrid.   
8h30. Franceinfo : Gérald Darmanin, député EPR du Nord … BFMTV/RMC : Vincent Lemire, historien et professeur à l’Université Gustave Eiffel … Sud Radio : Roland Lescure, député EPR des Français établis hors de France. 
AUJOURD’HUI DANS PARIS INFLUENCE : Budgets 24-25 : des dépenses au congél, de gros objectifs dans le viseur … L’Elysée rouvre les hostilités sur la modération des contenus en français … Les députés dealent entre eux pour augmenter les moyens des groupes politiques. C’est à 7h30 pour nos abonnés POLITICO Pro.
DANS LE JORF. Annie Genevard fait appel à Philippe Gustin comme directeur de cabinet, avec pour adjoint Grégoire Halliez. Plusieurs autres ministres ont trouvé leur directeur de cabinet, comme Astrid Panosyan-Bouvet avec Geoffroy de Vitry, Geneviève Darrieussecq avec Michaël Galy, Marie-Agnès Poussier-Winsback avec Jean-Baptiste Bernard et Fabrice Loher avec David Harel épaulé par Claire Daguzé son adjointe. Gil Avérous s’entoure de Charlotte Logeais (directrice du cabinet), Félix Meysen (chef de cabinet) avec pour adjointe Chrystel Hernio, et Maria Breidy (conseillère communication). 
Yassine Medjani est nommé chef de cabinet de Maud Bregeon. Laure-Emmanuelle Barillet devient conseillère parlementaire de Nathalie Delattre. Victor Mabille est nommé conseiller transition écologique, transports et agriculture de Marie-Claire Carrère-Gée. Perrine Barre devient conseillère budgétaire et Frédéric Garnier conseiller immigration et cultes de Bruno Retailleau, qui désigne aussi comme dircab adjoint Stéphane Costaglioli, nommé hier dircab de Nicolas Daragon. Le cabinet d’Alexandre Portier voit arriver à sa tête Adrien Bayle (dircab) et Nathalie Fortis (cheffe de cabinet). Paul-Alexandre Sala est nommé conseiller parlementaire de Laurence Garnier, dans un cabinet cheffé par Alexandre Jean. Enfin, Thomas Deloeil devient conseiller budgétaire de Patrick Hetzel.
MÉTÉO. Le ciel se dégage à mesure que la journée avance à Saint-Ouen, de quoi donner de la force.
ANNIVERSAIRES : Pascal Durand, ancien eurodéputé Les Ecologistes … Franck Menonville, sénateur UC de la Meuse. 
PLAYLIST. Paradis, Orelsan.
Un grand merci à : nos éditeurs Matthieu Verrier et  Pauline de Saint Remy, Sofiane Orus Boudjema pour la veille et Catherine Bouris pour la mise en ligne. 
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